Le déni, un mécanisme dangereux

12 juillet 2020

Le déni est un mécanisme de défense psychique très répandu chez les personnes diabétiques. Cette arme de défense qui se veut efficace, l’instant de quelques jours se développe par notre subconscient pour ne pas faire face de plein fouet à des réalités trop douloureuses ou trop contraignantes. 

Cependant lorsque le déni survient  après l’annonce d’une maladie grave comme le diabète, l’hypertension artérielle ou une insuffisance chronique rénale, et qu'il est utilisé trop longtemps les conséquences peuvent être  graves. Les patients dans le déni savent qu’elles sont malades mais refusent de se faire soigner malgré parfois la disponibilité des ressources. Toute médication, tout changement de mode de vie, toute consultation allant dans le sens de l’amélioration ou de la gestion de la maladie est  balayée du revers de la main. Ce faisant elles s’exposent rapidement aux complications de la maladie.

Rappelons quelques complications du diabète de type 2; altération de la vision,  perte de sensibilité, plaie diabétique et amputation en fonction de la gravité de l'infection et accident vasculaire -cérébral. 

Plusieurs personnes jeunes et actives qui peuvent prendre des résolutions fermes et vivre longtemps en bonne santé en changeant leur mode de vie et leurs habitudes alimentaires vivent dans le déni. Si vous avez un parent qui est dans le déni, ne le faites pas culpabiliser, privilégiez la communication. Si elle échoue, soyez bienveillants proposez lui un accompagnement psychologique et aidez le à prendre la mesure de ce mécanisme qui est dangereux pour sa santé.  

 

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